OUVRAGES PARUS

LA CIVILISATION ET SES ENNEMIS
Editions Perspectives Libres, ADARL, 33 boulevard d’Anvers – 67 000, Strasbourg

DE QUOI BADIOU EST-IL LE NOM?
POUR EN FINIR AVEC LE (XXe) SIECLE
Collection Théôria, l’Harmattan éditeur, 5-7 rue de l’Ecole Polytechnique, 75005 Paris, 13 €
COMMUNIQUE DE PRESSE
Ce livre intervient dans une conjoncture éminemment favorable à sa réception. Le sous-titre fait allusion à un ouvrage intitulé Le Siècle publié en 2005 par Alain Badiou. Il s’agit d’un penseur d’envergure longtemps méconnu qu’un pamphlet contre Sarkozy a rendu récemment célèbre. Partisan d’une violence illimitée pour peu qu’elle se pare d’oripeaux « révolutionnaires », il excuse Staline, admire Mao Tsé-toung, fait l’apologie de la révolution culturelle et réserve ses traits aux « nouveaux philosophes » qui ont dénoncé le goulag. On peut sans être injuste le qualifier de maoïste fossile conservé dans la strate sédimentaire des années soixante.Les ouvrages proprement philosophiques de Badiou sont difficiles car il identifie l’ontologie aux mathématiques et mobilise celles-ci pour étayer indûment toutes sortes de thèses en matière de politique, de syndicalisme ou d’amour. Cela fait que personne ne se risque à les discuter. Kostas Mavrakis, longtemps disciple et camarade de Badiou, ne s’est pas laissé intimider. Armé d’une connaissance interne de sa pensée, il soumet celle-ci à une critique sévère mais courtoise qui rend clair ce qui semblait obscur. La motivation initiale de Mavrakis était la défense de l’art mais de fil en aiguille il a découvert les failles d’un discours dont l’ambition systématique est de couvrir tout le champ du savoir : métaphysique, éthique, esthétique, épistémologie, même si Badiou ne se sert le plus souvent de ces mots qu’en forme de dénégation. Le livre de Mavrakis sera le bienvenu pour ceux que les outrances des positions politiques de Badiou exaspèrent tout en fournissant à ses partisans inconditionnels un contrepoids et d’utiles éléments de réflexion. Chacun pourra vérifier la pertinence des critiques de l’auteur en prenant connaissance de l’annexe II, consacrée à un échange de lettres avec Badiou à propos d’un article paru il y a quelques mois qui le prenait à partie.
Table des matières
Préambule | 5 |
Avertissement | 9 |
I. Un rebelle autoritaire et conformiste | 11 |
II. Israël contre l’universalisme extrémiste | 21 |
1. La polémique Éric Marty – Alain Badiou | 22 |
2. Portées du mot « juif » | 24 |
3. Le droit d’Israël à l’existence | 27 |
III. Saint Paul et la « mort de Dieu » | 33 |
IV. Qu’est-ce que l’universalisme ? | 41 |
V. Badiou philosophe : quelques repères | 47 |
1. L’Être et la Vérité | 47 |
2. Un matérialisme dialectique cartésien ? | 51 |
VI. De l’inesthétique à l’anti-esthétique | 55 |
VII. Le non-art ou la nouvelle trahison des clercs | 63 |
1. Le snobisme théoricien | 63 |
2. Jacques Rancière : à la recherche de l’art subversif | 66 |
3. Le Siècle d’Alain Badiou | 72 |
VIII. Vous serez comme des dieux | 87 |
Annexe I. Bévues mineures d’un philosophe majeur | 101 |
Annexe II. Un échange de lettres avec Alain Badiou | 105 |
Bibliographie sommaire | 117 |
Index Nominum | 121 |
Quatrième de couverture
Badiou est le nom oxymorique d’un libéralisme autoritaire, maoïste et moderniste (en art). Il est aussi le nom d’un philosophe non négligeable sur lequel on peut s’appuyer pour combattre les mauvaises causes dans lesquelles il s’est fourvoyé. C’est ce qu’entreprend Kostas Mavrakis en poursuivant son frère ennemi dans les domaines de la politique, de l’esthétique et de la religion. Il étudie ce faisant les grands problèmes étroitement liés entre eux qui se posent à la pensée contemporaine. Comment définir l’art et le non-art qui en tient lieu aujourd’hui ? Peut-on encore envisager une politique volontariste de civilisation permettant au peuple de prendre en main son destin ? Quel serait le rapport d’une telle politique au fondement ultime des valeurs ? En quel sens notre survie en dépend-elle ? Sur tous ces points Kostas Mavrakis ne se contente pas de réfuter méthodiquement les thèses d’Alain Badiou, il propose des voies susceptibles de nous aider à surmonter les contradictions et les apories d’une pensée emblématique du nihilisme (post)moderne.
Docteur en philosophie et en arts plastiques, peintre, ancien maître de conférences au département de philosophie de l’université de Paris VIII, Kostas Mavrakis fut l’animateur dans les années 70 de la revue maoïste Théorie et Politique. Il a publié des livres sur le trotskysme, la politique étrangère dela Chine, l’art et le non-art ainsi qu’une soixantaine d’articles.
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Pour avoir les idées claires sur les fondements de l’esthétique picurale et sur le débat concernant le prétendu « art contemporain » il existe désormais un livre :
POUR L’ART
Eclipse et Renouveau

Pour avoir les idées claires sur les fondements de l’esthétique picurale et sur le débat concernant le prétendu « art contemporain » il existe désormais un livre :
POUR L’ART
Eclipse et Renouveau
Editions de Paris, 13 rue Saint-Honoré, 78000 Versailles, 311 pages. 22 euros
Editions de Paris, 13 rue Saint-Honoré, 78000 Versailles, 311 pages. 22 euros
Quatrième de couverture
L’art contemporain n’est ni art ni contemporain. Ce syntagme fait occuper la place de l’art tout court par le non-art. Une rhétorique habile est déployée pour présenter comme arriéré ou réactionnaire quiconque ne s’en laisse pas conter car les intérêts à ménager sont considérables . Comment et pourquoi s’est accomplie cette résistible ascension de la barbarie? Le joug que celle-ci exerce ne peut être secoué en murmurant dans notre coin que le roi est nu. Aucune nouveauté n’apparaîtra sans notre concours actif. Il faut réfuter le relativisme avant-gardiste en débusquant les sophismes subjectivistes, nominalistes, historicistes qui en constituent le soubassement. Ce discours justifie le n’importe quoi en invoquant l’impossibilité de dire ce qu’est l’art. Kostas Mavrakis en donne pourtant une définition qui englobe ses métamorphoses depuis le commencement du monde. Il établit à cette occasion qu’il n’y a pas d’art sans critique, ni de critique sans critères. Ainsi sont posées les pierres angulaires d’une esthétique générale et d’une esthétique picturale afin de frayer le chemin du renouveau. On le voit, Kostas Mavrakis ne se limite pas à déplorer la maladie qui ronge et désarme notre civilisation, il en dégage les causes et en fournit les remèdes ou, du moins, les outils conceptuels nécessaires à leur recherche. S’il est vrai, comme le disait Dostoïevski, que le monde sera sauvé par la beauté, il importe aujourd’hui plus que jamais de s’engager pour l’art.
TABLE DES MATIERES
Quatrième de couverture
L’art contemporain n’est ni art ni contemporain. Ce syntagme fait occuper la place de l’art tout court par le non-art. Une rhétorique habile est déployée pour présenter comme arriéré ou réactionnaire quiconque ne s’en laisse pas conter car les intérêts à ménager sont considérables . Comment et pourquoi s’est accomplie cette résistible ascension de la barbarie? Le joug que celle-ci exerce ne peut être secoué en murmurant dans notre coin que le roi est nu. Aucune nouveauté n’apparaîtra sans notre concours actif. Il faut réfuter le relativisme avant-gardiste en débusquant les sophismes subjectivistes, nominalistes, historicistes qui en constituent le soubassement. Ce discours justifie le n’importe quoi en invoquant l’impossibilité de dire ce qu’est l’art. Kostas Mavrakis en donne pourtant une définition qui englobe ses métamorphoses depuis le commencement du monde. Il établit à cette occasion qu’il n’y a pas d’art sans critique, ni de critique sans critères. Ainsi sont posées les pierres angulaires d’une esthétique générale et d’une esthétique picturale afin de frayer le chemin du renouveau. On le voit, Kostas Mavrakis ne se limite pas à déplorer la maladie qui ronge et désarme notre civilisation, il en dégage les causes et en fournit les remèdes ou, du moins, les outils conceptuels nécessaires à leur recherche. S’il est vrai, comme le disait Dostoïevski, que le monde sera sauvé par la beauté, il importe aujourd’hui plus que jamais de s’engager pour l’art.
Introduction
Devenir
I – Capitalisme et civilisation
II – En chemin vers la catastrophe
III – Le tournant de 1910
IV – Mystifications et démystifications modernistes
V – Pourquoi le non-art
Combats
VI – Les postulats du discours avant-gardiste
VII – Hiérophantes, initiés, profanes
VIII – Un art subversif ?
IX – Penser le modernisme
Fondements
X – Du relativisme
XI – L’universel dans le socio-historique
XII – Les conditions de possibilité de tout discours sur l’art
Non-définitions de l’art
La définition de l’oeuvre d’art et ce qui s’ensuit
L’esthétique, définitions et axiomes
L’art et le vrai
Reconstructions
XIII – La ressemblance créatrice
XIV – La vérité de la peinture
XV – L’esthétique picturale
La forme et le contenu
Sens et signification
Motif, Thème, Sujet, Titre
La peinture d’histoire
Bilan et perspectives
Apendice : La controverse de 1997
Bibliographie
Index
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