Un épistémocrate sans épistémé
Créer des néologismes à partir d’une autre langue que le français suppose que cette langue soit connue de l’innovateur. Monsieur Alexandre Viala, professeur de droit public à Montpellier, ne sait pas le grec ce qui ne l’empêche pas, dans un article publié par un grand journal du soir, de prétendre introduire un néologisme basé sur une étymologie grecque fantaisiste : l’épistocratie (sic) qui fait grincer les dents d’un helléniste car le vocable ou la racine épisto n’existent pas. (Cf. Le Monde 9 janvier 2019). La forme à peu près correcte serait épistémocratie : gouvernement par les détenteurs du savoir.