Le pacte migratoire de l’ONU
« L’ONU prévoit l’arrivée de 480 millions de migrants pour détruire l’Europe ». Ce message et beaucoup d’autres semblables forment une rumeur qui enfle dans les réseaux sociaux. A telle enseigne qu’un journal du soir qui se veut sérieux, s’est senti obligé de la réfuter. A notre tour de jeter un regard critique sur ce « pacte migratoire » déclaré « non-contraignant » par ses promoteurs, soucieux de ne pas effaroucher l’opinion. Or les relations internationales sont soumises à un principe énoncé par l’adage : « pacta sunt servanda », les pactes sont faits pour être respectés ou si l’on préfère « les conventions doivent être exécutées ». C’est évident sauf à tenir un vote à l’ONU pour du simple bavardage. D’ailleurs, une fois ce pacte adopté qu’est-ce qui empêchera qu’il soit invoqué au nom de la règle juridique générale, notamment lors d’un procès ? Enfin le texte du pacte contient des dispositions très inquiétantes. Il proclame les migrations « inévitables » et veut qu’elles soient « régulières », ce qui revient à interdire au peuple de s’y opposer. D’autant qu’elles comporteraient des « aspects positifs », ce qui est une question ouverte et doit le rester. Il est en outre indiqué qu’il faut « encourager une couverture médiatique objective de ces questions » (Le Monde 7 déc. 2018). Autant dire qu’il faut aller toujours plus loin dans le matraquage du public par la propagande pro-immigration.